Baromètre de la Philanthropie : le Belge reste très attaché à soutenir de bonnes causes
L’Index de la Philanthropie mesure l’ampleur de l’activité philanthropique, en se basant sur des données de 2018 issues d’institutions publiques et du secteur lui-même. Le Baromètre de la Philanthropie, quant à lui, évalue la sensibilité philanthropique au travers d’une enquête menée par Ipsos fin 2019 auprès de plus de 1.000 Belges. En collaboration avec la cellule de réflexion Itinera, la Fondation Roi Baudouin réalise tous les trois ans cette photographie de la générosité des Belges et du secteur philanthropique dans notre pays.
En comparaison avec les éditions précédentes, l’index se maintient au niveau élevé atteint depuis 2016.
L’index révèle que les institutions à but non lucratif et les fondations philanthropiques en Belgique ont vu leurs revenus provenant de donations baisser légèrement en 2018, tandis que les revenus issus de legs ont par contre augmenté.
L’enquête confirme à quel point les Belges trouvent important de faire un don à de bonnes causes. 63% des personnes sondées disent avoir fait un ou plusieurs dons dans l’année précédant l’enquête et disent donner plus qu’avant. 50% jugent la philanthropie importante pour la société et 30% la qualifient même d’essentielle. 65% estiment que les pouvoirs publics n’en font pas assez pour les thèmes dans lesquels s’investissent les bonnes causes. Les incitants fiscaux pour stimuler les dons restent importants pour une majorité de personnes. Un peu moins des trois quarts des Belges déclarent disposer d'informations suffisantes sur des thèmes ou des bonnes causes spécifiques. Leur part n'a cessé de croître depuis 2012.
Même si l’image globale est assez stable, certaines évolutions sont tout de même à noter. Par exemple: 17% des personnes qui ont rédigé un testament y ont aussi inclus une bonne cause, contre 11% trois ans plus tôt.
Enfin, aucun profil marqué du donateur belge ne se dégage des chiffres, même s’il y a de légères différences. Les femmes donnent un peu plus que les hommes, les néerlandophones un peu plus que les francophones, les personnes très qualifiées davantage que les peu qualifiées et les 45 à 54 ans un peu plus que les autres tranches d’âge. Mais dans chaque sous-catégorie, il y a toujours la moitié ou plus des personnes qui ont au moins fait un don durant l’année écoulée.
Vous trouverez en annexe davantage de chiffres extraits de l’Index et du Baromètre de la Philanthropie.