Mariage ou cohabitation: ce qu’il faut savoir avant de faire le grand saut
Lorsque l'on opte pour une cohabitation de fait ou légale ou pour un mariage, quelles sont les conséquences juridiques si des enfants naissent, en cas de rupture de la relation ou de décès? En collaboration avec la Fédération Royale du Notariat belge.

De quoi s’agit-il ?
Un seul partenaire, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Nous voulons continuer à y croire, mais dans la réalité, les choses prennent souvent
une autre tournure. Près d’un mariage sur trois fait naufrage et le risque de rupture est encore plus élevé pour les cohabitants. Souvent, les répercussions financières se font sentir encore bien plus longtemps que les conséquences émotionnelles. Le divorce est un facteur important de pauvreté: 38,5 pour cent des parents qui se retrouvent seuls, souvent après une séparation, sont exposés à un risque de pauvreté; et 80 pour cent des parents isolés sont des femmes.
Dans toute relation, un couple fait des choix: à propos de l’habitation familiale, du patrimoine commun, du partenaire qui va éventuellement réduire son horaire de travail s’il y a des enfants. On ne sort pas chaque fois la calculatrice pour chiffrer les conséquences de ces choix. On décide ensemble, on se fait confiance. Jusqu’au jour où on ne s’entend plus et où cela devient chacun pour soi. C’est à ce moment-là que l’impact de tous ces choix apparaît clairement. Beaucoup de couples s’imaginent tout simplement que le législateur pourra alors les protéger des conséquences malheureuses d’une séparation. Pour les personnes mariées, c’est en partie le cas: elles bénéficient d’une plus grande protection que les
cohabitants. Ces derniers n’ont souvent aucune idée du no man’s land juridique dans lequel ils se trouvent s’ils n’ont rien mis sur papier. En cas de rupture de la relation, le réveil peut être douloureux, en particulier pour le partenaire qui est financièrement le plus faible.
Cette brochure contient une première check-list. Elle donne une idée des principales différences juridiques entre le mariage, la cohabitation de fait et la cohabitation légale et du degré de protection qu’offrent ces formes de vie commune.
La version imprimée sera disponible fin février.